Bientôt, Morphée m’emportait et je quittais le sinistre wagon où les bruits assourdissants du train noyaient le peu de vie qui subsistait.
La pénombre m’entourait alors. Je flottais, me laissant transporter de ci, de là, au gré d’un vent chaud. Puis dans l’obscurité, je percevais un brouillard opaque, qui collait à ma peau, et m’enfermait dans sa douce couverture. Progressivement, des pastilles s’allument tout autour. Des dizaines de sphère scintillantes brillent, dessinant les contours de la piste aux étoiles.

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